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Le douloureux moment de la transition


Moment nécessaire, chacun l’a déjà vécu, peut être plusieurs fois, et pourtant il est difficile de décrire ce que nous serons dans 10 ans, le changement semble difficilement envisageable, comme si nous étions arrivé à notre stade ultime de développement. Je ne parle pas forcément de votre situation mais aussi de ce que vous êtes « fondamentalement », humainement.

Je ne sais pas

Regardez en arrière, rappelez vous ce que vous étiez il y a 10 ans, 20 ans. Le chemin que vous avez parcouru, ce que vous avez décidé de changer, ce à quoi cela vous a amené aujourd’hui. Auriez vous pu l’imaginer il y a 10 ans, 20 ans? Comme moi, prenez vous conscience de l’ampleur de ce que vous avez mis en oeuvre, ce que vous avez laissé derrière vous, ce que vous avez fait votre? Comment peut-on prédire tout cela?

J’accepte

Lorsqu’un changement survient, c’est pour répondre à un mal être, une dissonance, une désaffection. Ce qui, jusqu’à présent, participait de votre réalité, aujourd’hui n’a plus de sens, vous coûte, vous épuise, vous déprime. L’environnement que vous vous êtes créé ne reçoit plus parfaitement ce en quoi vous croyiez. Votre cadre a bougé, vous avez évolué…

Pour ma part, je constate que j’ai changé beaucoup de choses importantes dans ma vie en quelques années. Devenir végétarien, changer de société, changer de métier, me former à la communication bienveillante, à la parentalité positive, rencontrer de nouvelles personnes, m’en faire des amis, perdre de vue d’autres amis, par souhait ou de fait, change de métier encore, vouloir une voiture électrique pour respecter l’environnement, ne plus vouloir me servir d’une voiture pour respecter l’environnement, montrer la voie à mes enfants, leur faire confiance pour qu’il la trouve par eux même, être passionné par l’informatique, en faire mon métier, m’en détacher et le garder en hobby, me passionner pour les relations entre les personnes, en faire mon métier, apprendre aux personnes, choisir de leur apprendre à apprendre, choisir de les aider à grandir en les laissant apprendre ce qui les nourrit, apprendre des autres…
Chaque changement ou prise de décision, qu’elle soit lourde ou plus légère, est la suite naturelle d’un ras le bol, un trop plein, une inadéquation, entre mes actes et mes pensées. Ce qui jusque là était une évidence, devient un fardeau, j’ai grandit, je suis rassasié de ce que j’ai voulu, j’ai maintenant besoin d’autre chose, pour ne pas stagner, dépérir ou déprimer. Il vient un moment où il devient évident que mon salut est ailleurs, un présent différent, pour permettre ma pleine réalisation. Ce que j’ai été, ce que je suis, est ce qui aujourd’hui me permet d’aspirer à d’autres réalités. Je ne renie pas, je ne regrette pas. Chaque expérience, même désagréable, coûteuse m’est utile aujourd’hui pour savoir ce que je veux. Ma vie est un chemin, ni droit, ni tout tracé, ni sans souci, mais unique, riche, surprenant des fois, intriguant, merveilleux, inattendu. Je ne fais pas de rando sur l’autoroute, je préfère tant les petits sentiers, voir même, tracer moi même le sillon si c’est possible, ou l’occasion.

Je m’autorise

Le changement est inévitable, souhaitable. J’ai compris cela. Je l’ai appris, en me formant. Je l’ai intégré en suivant un coaching. J’ai dû apprendre à l’accepter parce que choisir c’est renoncer et le renoncement est comme un deuil, un échec, une impasse. Me demander de tout recommencer, revenir en arrière, perdre du temps. Pour moi, la définition de « Avancer dans la vie » c’était ne rien lâcher, me montrer fort, constant, envers et contre tout, contre tous. Le monde est dangereux, mortel. J’ai compris que le monde est à moi parce que le monde est aussi moi et que je fais du monde ce que je le crois être. Je fais des autres ce que je crois qu’ils sont. Je fais d’une situation ce que je crois mériter. Je ne peux aller contre ce fonctionnement cognitif, mais je peux le mettre à mon bénéfice.

Je m’autorise à voir dans l’autre, dans la situation, une opportunité de grandir, d’aller vers mes objectifs. Je m’autorise à tenter pour savoir. Je m’autorise à prendre le temps dont j’ai besoin pour me rassurer, à éviter les risques trop conséquents, comme je m’autorise à en prendre tout de même, un peu au delà du raisonnable. Je m’autorise à élargir ma zone de confort. Je m’autorise à me féliciter, souvent, même de l’infime, parce que je m’autorise à en avoir besoin pour avancer.

Et le plus fort, je m’autorise à ne jamais relâcher mon attention. Je suis faillible. Je peux très bien recommencer à cacher mes besoins derrière un confort imparfait. Je profite de ce que je suis devenu et me prépare pour la suite, le changement ne s’arrête jamais. Le doute a laissé la place à l’enthousiasme!

Et vous?

Pensez vous que vous vous autorisez ce dont vous avez vraiment besoin? Est-ce que vous sentez aujourd’hui des dissonances entre vos actes et vos pensées? et même entre vos pensées? Vous sentez vous être vous même, à chaque instant? Ce sont des signes. Des signes qu’un changement se réclame à vous. Ecoutez votre meilleur ami, vous même. Ecoutez ce que vous vous dites. Faites vous accompagner si vous sentez que c’est le bon moment et si la cacophonie ou le silence règne dans votre dialogue intérieur. Ne laissez pas de côté ce signal de votre esprit qui vous commande de prendre soin de vous.

Alors… Prenez soin de vous 😉

François

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